vendredi 20 juin 2008

Mes surnoms

C'est Maman qui a commencé à m'appeler 'la crevette' quand je suis né car j'étais petit et je ne pesais pas lourd. Puis ce surnom s'est perdu.
Papy Marcel a pris la relève en m'appelant "Tim'Tim" et ce surnom me colle encore toujours à la peau.
Papa, lui, n'a rien trouvé de mieux que de m'appeler "Speckmann" (à prononcer chpekma'n) et il me pince les joues (sans me faire mal, bien sûr).
Mais le surnom que je n'aime pas du tout, c'est celui que Maman me donne tous les soirs quand elle me déshabille: Soeur Marie Clarence !!!
Vous voyez un peu pourquoi ?

Moi, une nonne ? Pffffff !! :-) Ah et j'oubliais, quand je suis sorti de l'hôpital, mes parents m'appelaient "Ch'ti Bilout"... :-)

La fête des pères

Ben oui, dimanche, c'était ma première fête des pères. Moi, tout seul, je ne peux rien faire à part lui faire des sourires, alors c'est sur Maman qu'il faut que je compte. Et à cause des vacances, Maman n'a pas pu m'aider à temps. Résultat: il m'a fallu attendre lundi pour lui acheter une bricole et lui l'offrir:
C'était lourd et j'ai eu du mal à le lui donner... il s'agissait d'un tee shirt noir et on devait faire une photo ensemble où il l'aurait habillé, mais ça ne s'est pas fait alors je vous laisse imaginer...
Dans quelques années, promis, je ne compterai que sur moi (et ma maîtresse): je lui réciterai un poème et je lui offrirai un beau cendrier en pâte à sel ! Je sais qu'il en rêve... :-)

Les vacances - le retour

Samedi matin, ça sent le retour... Pas le temps de déjeuner pour mes parents, il faut que le mobilhome soit vidé et propre pour 10h. Le temps de tout emballer, j'étais gentil mais ça m'a creusé le ventre et Maman m'a donné à manger pendant que Papa a nettoyé tout le mobilhome (gagnant ainsi 5mn de guilis pour le soir). Puis on a fait chauffer de l'eau très chaude pour avoir de la réserve pour mes biberons et la dame est venue inspecter notre résidence. Tout était en ordre et nous sommes allés déjeuner sur la terrasse du camping, laissant la voiture à son emplacement. Papa a pris un café et ils ont terminé la confiture, le jus d'orange. Ils ont donné le reste de beurre à la dame du camping, ont débarassé la table et ont été chercher la voiture. Avant de sortir du camping, pause pipi pour Papa et là, ils ont remarqué qu'ils n'avaient même pas payé le café de Papa. Faute réparée, la dame avait remarqué mais n'a pas eu le courage de courir après nous. :-)
Et nous voilà partis, le coeur gros car c'était vraiment bien ! Alors pour ne pas être trop triste, j'ai préféré dormir...
Papa était au volant, toujours pas rasé depuis le début de semaine...
...et voici Maman, qui s'est occupée de moi pour ne pas que je pleure dans la voiture:
Je me suis amusé à regarder le plafond,
à vérifier que la ceinture de sécurité était bien bouclée,
j'ai joué avec Hyppopo,
mais aussi avec Gigi,
à qui j'ai mordillé les oreilles:Et puis, avec Maman,on a joué à cache cache. Je me suis tellement bien caché, qu'elle ne m'a pas trouvé :On a fait plein d'arrêts et j'ai bien dormi:Il n'y a que vers Metz que j'ai commencé à trouver le temps long et que j'ai ralé... Maman m'a alors chanté mes chansons préférées et elle a réussi à me faire tenir jusqu'à la maison. Vous auriez pu chanter, vous, pendant 1/2 heure ? Ben elle l'a fait pour moi et pour ne pas énerver Papa ! Et vers 21h30, nous sommes arrivés, j'ai été changé, nourri et mis au lit, où je me suis endormi comme un sac !
Fin des vacances... :-(

Les vacances - 3ème jour

Après une bonne nuit de sommeil, j'ai réveillé Maman et on a laissé Papa dormir un peu. Elle m'a changé, m'a débarbouillé et m'a habillé. Cette fois, c'est nous qui sommes allés acheter le pain (une seule baguette) et qui avons préparé le petit déjeuné. Vous auriez du voir comme j'ai fait sensation ! Un petit bonhomme tout mignon et souriant dans les bras de sa Maman, ça le fait !
Comme Papa avait du mal à se lever et que moi, je fatiguais, Maman m'a couché.Papa, la tête un peu dans les nuages, a décidé de se lever pour petit déjeuner.Nous avions prévu d'aller à la plage le matin mais comme il y avait pas mal de vent, j'aurai pas apprécié et j'aurai pu avoir du sable dans les yeux. Alors on est allé faire un petit tour à pied et en poussette dans la ville.
Puis, re-dodo pour moi, mais en position de crevette.Papa et Maman avaient commandé un poulet qu'ils ont mangé avec des pâtes. Et moi, je dormai toujours... alors Papa et Maman ont décidé de faire aussi la sieste car le soir, il y avait l'équipe de France qui jouait au foot et parce que le lendemain, ce serait le retour vers la maison. Ce qui devait être une petite sieste, s'est transformé en grande sieste pour tous...l'air de la mer fatigue !
Après un petit tour à la piscine, tout le monde s'est lavé et fait beau pour la soirée moules-frites qui précédait le match. Jean et chemise blanche pour tous:Pendant le repas, j'ai dormi jusqu'à ce que le cuisinier klaxonne, comme on le fait quand il y a un but de marqué. Et là, j'ai été surpris et j'ai hurlé si fort que tout le monde a arrété de parler. La serveuse s'est excusée et a dit qu'ils ne le referaient plus. Maman a dit que ce n'était pas très grave (j'aurai pu faire un infarctus, moi!!) et qu'elle irait me coucher après le manger.
Et c'est ce qu'elle a voulu faire mais lorsqu'on était devant le mobilhome et qu'elle me l'a dit, j'ai fait des yeux tout ronds:Elle voulait me priver de match !!! Alors elle m'a donné à manger, m'a habillé en pyjama, m'a mis ma gigoteuse (le vent soufflait et il commençait à faire frais) et hop, on est ressorti retrouver Papa pour le match. Elle avait pris Lili-le-Lion pour me le caler sur l'oreille dès qu'une équipe approchait du but. Le cuisinier avait vu que j'étais là en train de comater et lorsqu'il klaxonnait, il mettait la main devant pour étouffer le bruit. Je me suis endormi paisiblement, faisant l'admiration de plein de dames qui avaient suivi leur mari au foot, mais qui n'en avaient que faire...
Heureusement, la France a perdu et au lieu d'une liesse indescriptible, tout le monde est rentré chez soi à la fin du match, dépité par la prestation des français... seuls les hollandais, inférieurs en nombre, étaient heureux mais n'osaient pas trop le montrer...